1 La pratique
2 Conseils pour une évaluation
2.1 Points de force
2.1.1 La perspective de l’organisation Pour les organisateurs, la participation de professionnels d’horizons et de terrain différents, qui partent de leurs réalités et des demandes de leurs publics est une prémisse intéressante.
Les personnes en difficulté développent des stratégies de vie et de survie qui échappent souvent collectivement aux travailleurs sociaux et aux intervenants en santé mentale. La force et l’intérêt de cette formation est de réunir plusieurs manières d’appréhender une situation.
Au-delà de la certitude qu’ont les promoteurs de la formation que est utile aux professionnels, ils soulignent le nombre important d’inscription aux deux premières sessions (la seconde commence en janvier 2007 et est complète).
2.1.2 La perspective d’Interculture Map Si l’on reprend les points mis en évidence par les partenaires d’Interculture map, on peut dire que tous les points sont présents dans la formation : inclure les autres favoriser la reconnaissance et la coexistence entre individus d’origines différentes ; construire une société qui respecte la diversité culturelle comme ressource ; contrecarrer les inégalités sociales ; faciliter les processus de socialisation ; moyen et long termes (actions pluriannuelles); coexistence de citoyens d’origine européenne avec des citoyens immigrés; reste la dimension de faire face aux urgences sociales qui elle est bien présente dans la volonté des promoteurs.
Le croisement des disciplines et des pratiques, dans un souci d’inter-relations entre chercheurs et praticiens autour de mondes sociaux particuliers donne une dimension « interculturelle » très marquée.
Ensuite, concernant l’aspect « bonne pratique », au niveau interne, on retrouve fortement un souci de connaissance de la situation où l’action se déroule, c’est-à-dire une réflexion sur le contexte d’intervention et en particulier les publics et ses lieux; le souci de mesurer les changements est présent mais devra être évalué à l’aune des différentes éditions, la réalisation d’un rapport d’auto-évaluation sur l’action ; l’utilisation d’un personnel qualifié et formé ; l’organisation d’une stratégie de formation ; l’attention à la perspective de genre .
Au niveau externe, on retrouve le souci d’impliquer les immigrants dans les actions, de par le fait de partir des publics et de leurs lieux ; le recours à des institutions spécialisée, des spécialistes, des scientifiques pendant la réalisation du projet ; la possibilité de transférer l’action dans un autre contexte qui est l’un des axes de la formation ; une perspective politique c’est-à-dire entrer en contact avec le politique, voire influencer la législation, notamment en matière de santé mentale, mais à vérifier sur le long terme.
2.2 Points critiques
Il est trop tôt pour dégager des points négatifs, car l’expérience n’en n’est qu’à sa première édition.
2.3. Conclusion : ce qui est "exportable" dans le projet
La transdisciplinarité est sans doute l’élément clé de ce projet avec l’attention portée aux lieux où les publics se trouvent et se débrouillent. Aller sur le terrain de l’autre, reconnaître ses manières de faire et s’en inspirer pour penser des modes et des méthodes d’intervention concrets, voilà sans aucun doute un aspect essentiel de ce projet.
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